Responsable: >Jawher Jamoussi

A102 - نحن والرقمنة 2/2

Date : 2022-09-23 | 16:15:00-18:15:00

Évènement : Rencontre « Humanités numériques »

Programme détaillé : cliquer ci-contre
Catégorie :
A
Lieu :
ISAMM
Salle :
Mini Amphithéâtre
Responsable : Jawher Jamoussi
Modérateur·trice :
Discutant·e :
Les intervenant·e·s :
Ben Hossine Sarah Institut supérieur des Beaux-arts de Tunis
Mesbah Al Sadaoui Naziha Faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tunis
Ben Guiza Taher Faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tunis
Bouraoui Ines La Manouba

A102 - نحن والرقمنة 2/2 AR/FR

Salle: Mini-amphithéâtre

Responsable: Jawher Jamoussi, Institut Supérieur des Arts Multimédias de la Manouba (ISAMM)

  • Taher Ben Guiza, Faculté des sciences humaines et sociales de Tunis
  • الإنسانية بين الكرامة وقابلية التلف
  • Naziha Mesbah Al sadaoui, Faculté des sciences humaines et sociales de Tunis
  • الفجوة الرقمية على مستوى النوع الاجتماعي؛ التحديات والرهانات
  • Sarah Ben Hossine, Institut supérieur des beaux-arts de Tunis, Enfant et Ecran : Quand le Virtuel l’emporte sur le Réel
  • Ines Bouraoui, Institut Supérieur des Arts Multimédias de la Manouba (ISAMM), Réinvention de l’humain et de son patrimoine par le numérique

  • Taher Ben Guiza, Faculté des sciences humaines et sociales de Tunis
  • الإنسانية بين الكرامة وقابلية التلف
L’humanité entre dignité et jetabilité

Ce texte traite la situation de l’homme dans le contexte de la mondialisation libérale que soutient la révolution numérique et qui a transformé l’homme qui était un centre de richesse et de valeur, en une marchandise jetable réglée par la « société liquide ». Ainsi, la révolution numérique via internet est devenue, grâce aux réseaux, un moyen de consommation, de mobilisation, d’endoctrinement, de défiguration et de diffamation à tel enseigne que les réseaux sociaux sont devenus un dépotoir pour de multiple type de déchets moraux et politiques qui consacre une « culture de la médiocrité ». Tout a dans ce cas une date d’expiration, et tout est jetable, y compris l’homme lui-même. Dans ce cas, comment est-il possible de préserver la dignité humaine et de bénéficier du progrès technologique ?


  • Naziha Mesbah Al sadaoui, Faculté des sciences humaines et sociales de Tunis
  • الفجوة الرقمية على مستوى النوع الاجتماعي؛ التحديات والرهانات
 Le fossé numérique au niveau du genre

Au niveau mondial, les femmes profitent moins que les hommes des technologies numériques. En 2019, cet écart en numérique était de 17 % – une augmentation de 11% par rapport à 2013. Au sein des grandes sociétés de technologie, les femmes sont une minorité ; seulement 20 % des emplois techniques sont occupés par des femmes. Cette tendance commence déjà à l'école. Dans la majorité des pays, moins de 15% des diplômés en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM) sont des femmes.  
Ce présent travail vise à développer cette problématique qui paraît pertinente pour évoquer la relation genre et numérique dans un monde où le numérique devient de plus en plus déterminant. Force est également de constater que les technologies numériques elles-mêmes sont "générées", c'est-à-dire embarquent, dès leur conception, des biais de genre (mais aussi de classe, de race, de valdisme et d'âgisme). Alors qu’il s’agit sans doute de l’un des enjeux les plus importants de ce début du XXI siècle, en autre, les écosystèmes numériques sont devenus incontournables. 
On voudrait également dévoiler les facteurs explicatifs de la disparité numérique et envisager les répercussions de cette disparité sur le statut de la femme.  Notre but ultime est d’analyser le fossé numérique entre homme et femme : est-ce un problème purement technologique ou bien un problème économique, social et culturel complexe lié à l’inégalité de genre à la racine même du phénomème ? existe-t-il des stratégies pour réduire les inégalités des genres dans une société qui se transforme en une société digitale ?


  • Sarah Ben Hossine, Institut supérieur des beaux-arts de Tunis, Enfant et Écran : Quand le Virtuel l’emporte sur le Réel
Depuis l'écran de télévision, jusqu'à l'écran du Smartphone et tous les écrans-interfaces entre l'homme et la machine, il semble bien qu'un certain rapport au visible s'articule à la problématique de l'écran. L'image-écran est-elle une innovation contemporaine? Il n’en demeure pas moins que l’écran envahit chaque jour de plus en plus notre quotidien et celui de nos enfants. L’enfant est donc le premier “Fan” de ce” beau et gentil écran ”et c’est sa maman qui lui donne ce “lait numérique”. Dès lors, et tout simplement deux  questions s’imposent: L’enfant sait-il manipulé son écran ou est-il manipulé? Quelle est l’influence du virtuel sur la construction de la personnalité et la psychologie de l’enfant ? Quel est  l’impact de  l’image_ écran sur l’éducation et la communication chez les enfants ? 


  • Ines Bouraoui, Institut Supérieur des Arts Multimédias de la Manouba (ISAMM), Réinvention de l’humain et de son patrimoine par le numérique
Comment le numérique par ses technologies actives, collaboratives crée un autre rapport de l’humain avec son patrimoine archéologique ? Serait-ce possible de transmettre au-delà du visible donc le spirituel ou s’insère l’imaginaire ? L’archéologie permet la reconstruction de l’humain et de son histoire. Quel apport du numérique dans ce processus ?   Cet apport pourrait-il véhiculer cette expérience à un public élargi et la propager à travers le monde, permettre ainsi un échange riche et réciproque ? Cette manière d’appréhender le patrimoine par le numérique risquerait de le banaliser et  ainsi le dénuer de tout sens.. Faudrait-il alors revoir cela dans des termes temporels, en réintroduisant du temps différé, de la distance et de l’altérité ? Mais comment puisse-t-on le faire avec des technologies numériques de plus en plus évoluées qui concèdent une grande communication ? L’enjeu serait de ralentir ce processus sans en perdre les avantages en remettant l’humain au cœur de cet ensemble, tirant profit de ses sens pour véhiculer au-delà du patrimoine bâti tangible, de ce fait l’immatériel ( le vécu, les rites etc.).

  • Taher Ben Guiza, Faculté des sciences humaines et sociales de Tunis
  • الإنسانية بين الكرامة وقابلية التلف
Humanity at the Crossroads of Dignity and Disposability

This paper explores the human condition in the context of liberal globalization, which has converted the human being from a source of wealth and significance to a perishable commodity under the control of the "liquid society." Thus, the internet has become a means of consumption, mobilization, indoctrination, distortion, and defamation to the point that social media has become a dumping ground for many types of moral and political garbage, promoting the "culture of triviality." Everything has an expiry date, and everything, including humans, is perishable. In this case, how can human dignity be preserved while benefiting from technological progress?


  • Naziha Mesbah Al sadaoui, Faculté des sciences humaines et sociales de Tunis
  • الفجوة الرقمية على مستوى النوع الاجتماعي؛ التحديات والرهانات
 The gender digital divide

Globally, women benefit less than men from digital technologies. In 2019, this digital gap was 17% - an 11% increase from 2013. Within large tech companies, women are a minority; only 20% of tech jobs are held by women. This trend is already starting in school. In the majority of countries, less than 15% of science, technology, engineering, and math (STEM) graduates are women.  This paper aims to develop this issue, which seems relevant to discuss the relationship between gender and digital technology in a world where digital technology is becoming more and more determinant. It is also clear that digital technologies themselves are "generated", that is to say, they embody, from their conception, gender biases (but also class, race, valdism and ageism). While this is undoubtedly one of the most important issues of the beginning of the 21st century, digital ecosystems have become unavoidable. 
We would also like to unveil the explanatory factors of the digital disparity and consider the repercussions of this disparity on the status of women.  Our ultimate goal is to analyze the digital divide between men and women: is it a purely technological problem or is it a complex economic, social and cultural problem linked to gender inequality at the very root of the phenomenon? Are there strategies to reduce gender inequality in a society that is transforming into a digital society?


  • Sarah Ben Hossine, Institut supérieur des beaux-arts de Tunis, Enfant et Ecran : Quand le Virtuel l’emporte sur le Réel
Child and Screen: When the Virtual Prevails over the Real 

From the television screen, to the smartphone screen and all the screens-interfaces between man and machine, it seems that a certain visible relationship is articulated to the problem of the screen. Is the screen image a contemporary innovation? The fact remains that the screen invades more and more of our daily lives and that of our children. The child is therefore the first "Fan" of this "beautiful and nice screen" and it is his mother who gives him this "digital milk". Therefore,  two questions are simply necessary: Does the child know how to manipulate his screen or is he being manipulated? What is the influence of the virtual on the construction of the personality and the psychology of the child? What is the impact of the  screen image_ on children's education and communication? 


  • Ines Bouraoui, Institut Supérieur des Arts Multimédias de la Manouba (ISAMM), Réinvention de l’humain et de son patrimoine par le numérique
Human and heritage re-invention through digital technology

How does digital create another relationship between humans and their archaeological heritage through active and collaborative technologies? Would it be possible to transmit the spiritual, where the imaginary is inserted beyond the visible? Archaeology allows the reconstruction of humans and their history. What is the contribution of digital in this process? Could this contribution convey this experience to a broader audience, and spread it worldwide, thus allowing a rich and reciprocal exchange? This way of apprehending heritage through digital technology would risk trivializing it and thus depriving it of all meaning. Should we review this on the timeline by putting back time, distance, and otherness? But how can we do it with increasingly advanced digital technologies that concede excellent communication? The challenge would be to slow down this process without losing its advantages by putting people back at the heart of the subject, taking advantage of their senses to convey beyond the tangible-built heritage, thereby the immaterial (experience, rituals etc.). Human re-invention and their heritage through digital technology.

>